2009 - La révolution verte du yPhone Avril 2009

Suite aux différentes crises qui se sont succédées depuis ces derniers mois (financières, bancaires, économiques, etc...), certaines entreprises veulent croire à un changement de paradigme économique, en intégrant une philosophie d'écoresponsabilité en leur sein. D'aucuns, emprunts de plus de pragmatisme, diront que le développement des principes de développement durable représente avant tout, un vecteur de croissance économique supplémentaire non négligeable. Néanmoins, indépendamment de la motivation réelle de ces entreprises, l'intégration de la dimension du développement durable est aujourd'hui une réalité, et ce dans tous les domaines, y compris dans le domaine de la haute technologie (voir les récentes initiatives de certains opérateurs pour mettre en avant la prise en compte de leur responsabilité sociale et environnementale).

Pour illustrer cette récente tendance, et pour analyser les répercussions possibles en terme d'aménagement numérique du territoire, nous avons souhaité, à l'aube de l'attribution d'une quatrième licence de téléphonie mobile et de la libération des fréquences dites « en or », vous présenter l'initiative d'un nouvel opérateur de télécommunication (YTC), premier opérateur à se positionner sur ce créneau.

Alors que le Salon MWC 2009 (Mobile World Congress) vient de fermer ses portes, consacrant une surenchère technologique sans précédent, les opérateurs rivalisant d'ingéniosité pour élaborer des terminaux mobiles de plus en plus complexes (écran tactile haute résolution, IHM de plus en plus élaborées, etc...), bénéficiant de fonctionnalités de plus en plus nombreuses (musique, TV, VOD, développement de plate-forme de contenus, etc..), ce nouvel entrant compte bien prendre à contre pied cette débauche de technologie, en revenant aux besoins essentiels des usagers : communiquer.

Pour se positionner sur ce marché, l'opérateur compte essentiellement sur les atouts de son unique téléphone mobile : le yPhone. Fort d'un investissement conséquent en termes de R&D, en s'adjoignant notamment les services du SMILE (Semantic Metadata Information Laboratory Equipements et de l'ARCEP (Affordance Review Concept of the European Politic), l'opérateur a réussi à mettre au point un appareil bénéficiant d'une IHM intuitive, et particulièrement novatrice ; l'appareil suggère son utilisation. L'autre originalité de cet appareil, tient dans le canal de propagation utilisé, puisque celui-ci ne nécessite pas le déploiement d'antennes relais (BTS). Ce dernier aspect, représente, par ailleurs, une des principales innovations du système, et permet à cet appareil de satisfaire aux règles les plus contraignantes en terme de santé publique (la DAS -Débit d'Absorption Spécifique- du yPhone est quasi nulle). Le revers de la médaille ? La non éligibilité aux nouveaux services intrusifs qui équipent les téléphones de dernière génération (géolocalisation, etc..).

Alors que la problématique sur la santé devient de plus en plus prégnante, ce téléphone pourrait préfigurer ce que sera le téléphone mobile de demain (5G ?), gageons que la prochaine édition des Global Mobile Awards saura récompenser cette initiative particulièrement novatrice et respectueuse de l'environnement, et que l'exclusivité de la distribution de ce téléphone sera bientôt levée afin que d'autres opérateurs puissent le proposer aux usagers.

En avant-première, et au vu des enjeux en terme d'aménagement numérique du territoire, notamment la phase 2 du plan de couverture des zones blanches de la téléphonie mobile, l'Avicca a réussi à se procurer un pack de ce téléphone (celui-ci étant aujourd'hui distribué uniquement aux Etats-Unis). Le yPhone (Acronyme de YaourthPhone) sera, dans un premier temps, distribué uniquement par l'opérateur YTC (Yaourth Télécom).

Le modèle présenté est le modèle “mobilité nature” ... en attendant vanille, fraise ou noix de pécan. La version bio sortira en avril 2010.