Orange n'utilise pas la 4G pour monter en débit fixe sur le territoire Août 2013
On voit sporadiquement émettre des hypothèses sur une utilisation de la 4G pour résoudre de façon massive les problèmes de débit dans les zones mal desservies en accès à internet fixe. En Allemagne, c'est une obligation pour les titulaires de licence, et les abonnés sont déjà nombreux (voir : "Peut-on utiliser le Très haut débit mobile pour palier les carences du haut débit fixe").
En France il n'y a aucune obligation de cette sorte. Dès lors, ce sont bien les choix effectués délibérément par les opérateurs qu'il convient d'observer.
A ce titre, le PPP de la Région Auvergne donne un éclairage intéressant. Le cahier des charges fixait une obligation de desserte généralisée à 8 Mbits/s. Pour répondre à cet obligation contractuelle, Orange, qui a remporté le contrat, a choisi un mix technologique qui comprend du FTTH, de la montée en débit sur cuivre, mais aussi l'installation d'un réseau WiFiMax de 130 stations, pour la desserte potentielle de 45 000 foyers, et des aides à l'équipement en satellite pour le résiduel (4 500 foyers).
Orange qui est titulaire de licences adaptées, et qui déploie très rapidement la 4G/LTE sur les zones denses, aurait pu faire le choix de s'appuyer sur son infrastructure mobile, mais a fait le choix d'une autre technologie hertzienne terrestre, déjà déployée sur de nombreux réseaux d'initiative publique (d'autres ayant choisi le WiMax).