Numérique / Territoires

La fracture numérique est moins géographique mais toujours sociale Décembre 2005

L'enquête sur les usages des TIC, menée par le Credoc pour l'Arcep et le CGTI, est riche d'enseignements.

L'évolution comparée du parc d'ordinateurs, du taux d'abonnement à internet et de la part du haut débit montre que l'ordinateur devient de plus en plus communiquant et que le haut débit devient le débit normal. Ne resteront à l'écart pour l'essentiel que les habitants en zone blanche.

Evolution positive également, le taux d'équipement dépend de moins en moins de la zone géographique. Si l'Ile-de-France reste en tête (50% d'abonnés à internet), l'écart avec les grandes villes (42%) et les petites (34 à 39%) s'est considérablement réduit en deux ans.

Par contre les écarts sociaux sont extrêmement marqués, en fonction des revenus, de la profession, du niveau d'éducation scolaire. Seulement 11% des sans diplômes ont un accès à domicile, contre 79% des cadres supérieurs. Ces données justifient sans appel les politiques publiques d'accès, que ce soit aux usages (environnement numérique de travail pour les scolaires, maillage des lieux d'accès publics), pour les zones blanches ou pour celles où le coût d'accès est trop élevé faute de diversité des offres.

sur le site de l'Arcep : enquête sur les usages des TIC