UHF, VHF et multiplex R5 : extension du domaine de la lutte Octobre 2005

Ventre Saint Gris, difficile de bouder son plaisir à la lecture du rapport "télévision numérique et mobilité" consacré à ce noble sujet : "L'arbre généalogique des téléviseurs en quête de mobilité, à la différence de ceux en quête de haute définition comme il a été dit dans notre précédent rapport d'octobre 2004, compte peu de quartiers. A l'instar du maréchal Lefebvre selon Victorien Sardou, il annonce beaucoup plus de descendants qu'il n'affiche d'ancêtres."

Sous ces auspices M Boudet de Montplaisir égrène moult questionnements montrant qu'il n'y a encore ni norme, ni économie, ni législation, mais déjà une dispute entre grands opérateurs de télécoms et gros distributeurs audiovisuels pour savoir qui accaparera ce marché encore virtuel.

Mais avant tout il faut trouver des fréquences. Pour des raisons techniques le multiplex R5 est écarté, du moins dans sa configuration planifiée actuelle, au profit d'une utilisation pour la haute définition. Les recherches se portent en priorité sur la bande UHF, déjà encombrée par le simulcast analogique et numérique, et sur le VHF.

Pas un mot là-dedans sur les télévisions locales, ces plébéiennes qui demandent aussi ces mêmes fréquences analogiques et numériques pour se développer ; elles ont pourtant une audience, elles commencent à avoir une économie, mais elles ne peuvent encore toucher tout leur public. Le rapport de M Boyon, que M de Montplaisir avait assisté en 2002, et qui recommandait de faire de la télévision locale "le media le plus favorisé" est déjà passé aux oubliettes.

sur ddm.gouv.fr: le rapport "télévision numérique et mobilité"