Les zones AMEL restent les seules zones privées à connaître un réel dynamisme Mars 2024
- AMEL : presqu'uniquement des bonnes nouvelles (si l'on oublie les retards...)
A peu de choses près, les prévisions de déploiements FttH en 2023 pour les communes de la zone AMEL correspondent au réalisé constaté par l'Arcep : 370 000 nouvelles prises FtttH raccordables en 1 an, soit presqu'autant qu'en 2022. Avec plus d'une prise déployée sur 2, SFR, qui a aussi le plus grand nombre d'AMEL, reste largement en tête des déploiements FttH sur cette zone. La complétude avance également à un bon rythme : toutes zones AMEL mais aussi CPSD confondues, 28% des communes y sont intégralement ou presque raccordables à la fibre optique, soit le double de la zone AMII ! Si l'on fait abstraction des retards, le tableau est plutôt positif.
Ainsi, si XpFibre a pratiquement terminé dans les délais ses déploiements FttH en Saône-et-Loire et dans la Nièvre. Ailleurs, l'avancée des plannings FttH reste très diverse.
Il reste 1 an à Orange pour atteindre le 100% FttH en Lot-et-Garonne, mais cela semble jouable. Plus jouable en tout cas que pour la Haute-Vienne. Quant à la Vienne et aux Deux-Sèvres (toujours Orange), l'objectif de début 2025 semble compromis si l'opérateur historique ne renforce pas ses capacités de production de prises FttH.
En Savoie, malgré une forte accélération d'XpFibre depuis le T4 2022, la fin des déploiements au T2 2024 semble inatteignable.
Quant à la zone AMEL de la Côte d'Or (Altitude Infra), elle est quasiment terminée, mais avec 1 an de retard. L'Eure-et-Loir (XpFibre) est également achevée, mais avec 2 ans de retard.
Dans les Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes et Bouches-du-Rhône (XpFibre), le rythme des déploiements s'est un peu tassé et les retards pourraient aussi atteindre les 2 ans au rythme actuel. Même niveau de retard attendu dans les Landes (Altitude Infra).
- AMEL qui chantent, CPSD qui déchantent
De 5 ans plus anciennes que les AMEL, les CPSD (conventions de programmation et de suivi des déploiements) sont nettement moins dynamiques. A raison de 25 000 nouvelles prises en moyennes, il faudra encore au moins 2 ans, voire plus, pour espérer voire ces zones intégralement rendues raccordables. Ce qui atteste, à date, d'une dimension plus contraignante de l'AMEL pour les OI concernés.